Selon Nicolas de Villiers, président-directeur artistique du Puy du Fou International, la prochaine génération de leaders de l'industrie des attractions doit être connectée aux tendances sociales et technologiques. Il se charge quotidiennement dans le but de trouver une nouvelle idée pour le Puy du Fou.
«C'est une sorte d'exercice. J'essaie d'être très connecté à ce qui se passe dans le monde », dit-il. De Villiers écoute la radio, parcourt les actualités et regarde les émissions à la recherche de cette seule information qui pourrait faire la différence.
De Villiers a repéré le potentiel théâtral des drones la décennie dernière tout en cherchant un moyen «d'utiliser le ciel comme scène». Les compagnies de drones lui ont dit maintes et maintes fois que son rêve d'utiliser des drones synchronisés pour transporter l'éclairage et les accessoires était impossible. Il a persisté jusqu'à ce qu'il en trouve un qui pensait que c'était faisable. Il a ensuite convaincu les autorités françaises de le laisser voler des drones la nuit devant un public.
Les Neopters du Puy du Fou ont effectué un ballet aérien au spectacle «Cinéscénie» en 2015. Depuis lors, leur nombre est passé à 30. En Espagne, les drones forment des anges et des bougies alors qu'ils flottent dans les airs à des moments poignants.
Rester ouvert d'esprit est la clé, estime De Villiers. Lui et son équipe sont aussi susceptibles de travailler avec des experts en aéronautique que des ingénieurs automobiles sur leurs créations.
«Si vous ne restez connecté qu'à l'industrie du spectacle ou des parcs, vous ne créerez rien de nouveau; vous reproduirez simplement ce que font les autres », dit-il.